Emmanuel Aragon

Tu m’adoucis, pastel sur carton, 30×24 cm, 2024

Avec l’écriture manuscrite pour principal matériau, son travail s’articule en installations et projets pour espaces publics intérieurs ou urbains, dessins et livres d’artistes.

Le texte semble toujours extrait d’une conversation ou d’un monologue intérieur.

Cette omniprésence de paroles s’ouvre à nous sans citer de noms, met en mouvement notre écoute et nos manières de s’adresser à l’autre. L’individu se tisse dans la rencontre.

Né en 1968 à Gimont (32), diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux, il participe depuis 2005 à CLARA, collectif avec Samuel Buckman, Virginie Delannoy et Gilles Picouet.

Expositions en France et à l’étranger, présent dans des collections publiques, privées, et commandes publiques 1% artistique.

Je cherche dans la langue dans écrire des paroles des voix, ce mouvement incessant entre je et nous, écouter, se perdre, se dresser, devenir.
Comme une conversation parfois surgit, farouche, fugace, s’appuie entre les mots entre les
accents. Je et tu se confondent. Nos intuitions se révèlent s’entretissent. Parfois se dresse une figure, quelqu’un tout près.
L’écriture manuscrite est un lieu pour faire face. Parler à l’instant, ouvrir un temps
irréversible. Croire au temps de l’individu, à des moments de libertés, de responsabilité.
Donner parole.
Je cherche des récits de commencements de s’aimer se pousser aux limites aller toujours vers ce qui tremble souffle ténu.
Fragile rencontre.

 

Imparfait, photographies anciennes (extraits d’archives d’une famille bordelaise), inscriptions gravées sur blanc d’œuf sur verre, kraft gommé, dimensions variables, 2023. Vues de l’installation dans l’exposition « Ces chuchotements tout autour » à L’École, centre d’art contemporain, Touzac (16), 25×600 cm environ. Photographie Gaëlle Deleflie.

 

Tes frayeurs, Tirage RISO, format A4, 100 exemplaires. Invitation d’Éric Watier. Edition Atelier de Micro-Micro-Édition, École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, 2022

 

Visages, faïence et porcelaine à la cendre d’os, vue de l’exposition « Le Mot », Bois Fleuri, Lormont, 2020. Photographie Bernard Brisé

 

Visages (détail), porcelaine à la cendre d’os gravée d’une ligne de texte, 2018/in progress

 

Vers les grandes forêts, 1% artistique Groupe scolaire S Veil, Bordeaux, 90 dalles de sol anciennes gravées de textes, 70m de long environ, 2019

site web :
emmanuelaragon.fr
collectifclara.eu