Patrice de Santa Coloma

IntiSole, crayons de couleur et dorure à la feuille sur papier Arches, 127 x 125 cm, 2024
Soleil de Plomb série des Campaniles de Giotto, dans le cadre de la résidence FACTS en collaboration avec la plateforme Protéome de Bordeaux. Blanc de plomb, gouache et dorure à la feuille sur lin brut. 194 x 145 cm, 2020

Ses tableaux s’inspirent de différents champs scientifiques : biologie et chimie notamment. Ils s’articulent parfois en polyptyques, inspirés des visions fragmentées du kaléidoscope ou de la stéréoscopie, ou bien encore du microscope. Le peintre invente des passerelles entre des disciplines telles que la musique expérimentale, la science-fiction, la biologie ou l’informatique. Il y puise des structures, rythmes graphiques et chromatiques, s’essaye à des dissonances colorimétriques dans une recherche d’harmonies exigeantes.

Carnet, encre, 2023

 

Inti-Sole, crayons de couleur sur papier Arches, 130 x 125 cm, 2024
Inti-Sole, crayons de couleur et dorure à la feuille sur papier Arches, 130 x 125 cm, 2024
Inti-Sole 4 de diamantes colorado, crayons de couleurs sur contrecollé vélin, 125 x 117 cm, 2024

Tableaux présentés dans le cadre des journées portes ouverte des Ateliers Carbet 

Ses expositions sont également prétexte à revisiter des œuvres majeures de la littérature sud-américaine et redéployer plastiquement sa lecture des livres qui l’ont marqué. Le dispositif Yo También Pienso en Usted s’inspire du roman d’Ernesto Sábato Le tunnel. À travers les installations d’Interstices, il traduit ses impressions de la nouvelle La Maison occupée de Julio Cortázar. Ou dans l’exposition Los Enlaces c’est encore sa vision de Contes d’amour, de folie et de mort de l’Uruguayen Horacio Quiroga qu’il met en espace.

Plus récemment, un projet en collaboration avec les chercheurs du Centre de Génomique Fonctionnelle de Bordeaux lui permet de s’inscrire dans les pas de Giotto tout en allant plus avant dans sa propre recherche picturale. Au cours de ce travail, il expérimente les recettes de peinture à la tempera à l’œuf et au blanc de plomb qu’utilisait le maître italien du Trecento, dont il livrera une version très personnelle du retable Saint François recevant les stigmates.

Patrice de Santa Coloma est un peintre franco-argentin né en 1967 à Buenos-Aires. Après des études d’ingénieur à Londres il travaille pour de grands groupes dans le domaine de la sécurité informatique. A 30 ans il quitte le monde de l’entreprise et intègre l’ENSCI (L’École Nationale Supérieure de Création Industrielle / Les Ateliers) où il obtient un Master of Arts in Interactive Multimédia.

Il vit et travaille à Bordeaux.

Site web : www.de-santa-coloma.com