PALINGÉNÉSIQUE Terre crue, 2024

Métamorphoses – Exposition d’Émilie Flores du 04 au 15 février 2025

Vernissage le vendredi 7 février 2025 à 19h
Ouverture du 4 au 8/02 : du jeudi au samedi de 14h à 19h
puis sur rdv jusqu’au 15 février

L’exposition Métamorphoses prend appui sur un workshop que l’artiste Emilie Flores a mené avec un groupe d’étudiant.e.s de l’Université Bordeaux Montaigne, de septembre à décembre 2024.

Hybrides (détail), acrylique sur toile
Les Voix Invisibles. Sculpture. Techniques mixtes
PALINGÉNÉSIQUE. Terre crue, 2024

 

L’artiste développe depuis plusieurs années, un travail d’abord fondé sur la sociologie, et qui explore la question des féminicides au Mexique. L’exposition présentée aux Ateliers Carbet témoigne d’une importante variété de médiums. Ces productions picturales, sculpturales et artisanales se mêlent dans une scénographie qui explore différents couples dialectiques tels que corps et esprit, faits et représentations, ressemblance et dissemblance.

La pratique d’Émilie Flores, intimement liée aux mouvements féministes latino-américains, constitue un puissant vecteur de libération de la parole. Le travail de co-création qu’elle a entrepris avec les étudiant.e.s a contribué à alimenter une
démarche plastique articulée autour des faits sociologiques, de la
mémoire et de l’onirisme, dans le but d’ouvrir de nouvelles voies d’expression puissantes et engagées.

Repères biographiques

Née en 1984 à Guadalajara, au Mexique, Émilie Flores est une artiste dont le travail puise dans le champ de la sociologie. Elle explore les thèmes de la féminité, de l’identité et de la justice sociale.

Fille d’une mère française et d’un père mexicain, elle passe la majeure partie de son enfance en région parisienne. Après l’obtention de son baccalauréat, elle entame un parcours à l’Université Paris 8 et obtient une licence (2002 – 2005), puis un doctorat en Sociologie (2008 – 2013). Durant ces années, elle voyage beaucoup, notamment au Mexique. Par la suite, elle s’engage dans une quête identitaire qui l’amène à effectuer un retour, à la fois géographique et intime sur les traces de ses ancêtres, sur sa terre d’origine.

Elle s’engage dans un travail autodidacte dès 2020. Ses œuvres présentent une dimension cathartique qui vise à sublimer son parcours de vie, tout en contenant une forte dimension onirique, couplées à un militantisme des plus actifs. La création constitue pour elle un espace de guérison et de débat.

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